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Témoignage

Service de l’Upe 13 : « Un réseau très construit et rapide »

Stéphanie Dias , fondatrice et gérante d'Au Moulin Rose. © DR

Stéphanie Dias est la dirigeante-fondatrice d’Au Moulin Rose, marque multigamme ‘’qui révèle les femmes’’. La société basée à Gémenos fait appel aux services de l’Upe 13 depuis l’automne 2022.

Fondée en 2006 à Paris, Au Moulin Rose vend à domicile lingerie, cosmétique, bijoux et intimité avec un millier de vendeuses réparties sur tout le territoire et à l’étranger, surtout en Belgique. Si l’ADN de la marque est la vente en réunion, elle s’est toutefois digitalisée ces dernières années : « Nos ambassadrices, surtout depuis le Covid, vendent également sur les réseaux sociaux et en visio », précise Stéphanie Dias depuis son bureau sobre à Gémenos. Elle a déménagé son entreprise en 2011, une antériorité qui n’a pas suffi cependant à développer la marque aux 800 références dans le Sud de la France : « Je me suis rendue compte que notre réseau était très national, mais pas locale », étaye l’entrepreneure. Autre problématique : son entreprise, qui compte 13 salariés, nécessite une restructuration. Ces deux sujet l’ont poussée cet automne à adhérer à l’Upe 13. Stéphanie Dias a été surprise des effets : « Le réseau est construit et très rapide. » Elle cite des partenaires, comme la BPI ou l’Urssaf, mais aussi la mis en contact avec d’autres chefs d’entreprise. Elle a intégré le groupe de co-développement mis en place par Priscilla Dousse, dirigeante-fondatrice d’Alpha Dousse et « épouse de notre nouveau président adjoint ».

L’idée de ce groupe ? Utiliser l’intelligence collective : « Les 8 à 9 cheffes d’entreprises rassemblés portent chacun une problématique sur la table. Les autres proposent des solutions en fonction de ce qu’ils ont mis en place au sein de leur société », détaille cette passionnée par son « job » et maman de « deux grands ados ». Ils partagent également leurs ‘’bons plans’’ - une banque, un avocat spécialisé… « C’est par ce procédé que j’ai pu résoudre - pour l’instant partiellement - mon sujet sur la restructuration », confie cette femme engagée. 

En plus d’accompagner bénévolement des start-up, « l’idée est de redistribuer les services que j’ai reçus ». Stéphanie Dias est jury à la fédération de la vente directe pour la formation éponyme, « reconnue par l’État ». Une dimension importante pour celle qui défend cette pratique "successful".

Marie Le Marois