Culture d'entrepreneurs
Chloé Tourret, le gène de l’entrepreneuriat
Après une carrière d’avocate, Chloé Tourret a rejoint l’entreprise familiale Proclair, aujourd’hui spécialisée dans le nettoyage… Sa culture d’entreprise prend source dans une histoire familiale riche de grands noms du territoire.
Pour Chloé Tourret, à la tête de Proclair, entreprise de nettoyage basée à Marseille, avec des antennes en Rhône Alpes et Nice Côe d’Azur, - qui compte 500 salariés, autant de clients et un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros -, la culture d’entreprise est avant tout familiale.
« Inutile de puiser dans les livres ou les documentaires, des clés de compréhension à l’entrepreneuriat quand on est la fille de Jean-Louis Tourret, qui a, entre autres, présidé l’Upe 13, la petite nièce de Pierre Bellon que l’on ne présente plus, ainsi que celle d’André et Jacques Benoit, dirigeants de Chambourcy. Chez nous la notion de transmission est essentielle. »
Pour cette avocate de formation, la reprise de Proclair, anciennement spécialisée dans le BTP a été une évidence. Elle y travaille désormais comme directrice générale adjointe aux côtés de son père et de son frère, Aurélien. Son credo ? Une entreprise doit croître sinon elle s’éteint. L’occasion de faire ainsi prospérer un patrimoine qui remonte à plusieurs générations.
Si Chloé Tourret aime à se confronter à d’autres dirigeants, notamment au sein de l’APM (Association Progrès Management), un cercle qu’elle a souhaité rejoindre, par goût de l’échange, elle reste en phase avec les valeurs qui lui ont été transmises depuis l’enfance. Ce qu’elle considère comme essentiel pour un entrepreneur ? « Le courage, l’humanité, une vision à long terme. Pour avancer et construire ! » affirme t-elle. « J’ai la chance d’être accompagnée dans cette voie, de travailler dans un climat de confiance absolue. Ma force repose dans notre famille. Ce qui est d’ailleurs rassurant pour nos salariés. Ce n’est pas un hasard si les entreprises familiales sont celles qui ont le mieux résisté durant la crise sanitaire. C’est plus facile de réagir face aux bouleversements. » S’il existe un revers ? Celui de ne pas s’accorder le droit à l’erreur mais c’est davantage une émulation.
« Chez nous la bienveillance est de mise ! »
Fabienne Berthet