Du côté de l'Upe 13
La réforme du droit travail : un défi pour les DRH
Depuis maintenant 1 an, le Club DRH de l’Upe 13 et du Club Top 20 multiplie les rencontres entre DRH des grandes entreprises adhérentes pour stimuler la réflexion, l’échange de bonnes pratiques et encourager l’innovation, en matière de gestion et de politique RH.
Pour Bruno Pavie, président du Club DRH et DRH du groupe NGE : « Le DRH est un véritable business partner indispensable aux décisions stratégiques de l'entreprise, telles que l’accompagnement des changements structurels, l’anticipation de l’évolution des emplois, la mesure de la valeur ajoutée des collaborateurs de l’entreprise. »
C’est sur ce postulat que le Club DRH recevait le 20 mai dernier, plus de 70 DRH pour une plénière autour de la réforme du droit du travail et de la protection sociale. L’occasion pour Stéphanie Norève, avocat associée spécialisée en droit social du cabinet Deloitte, d’aborder le nouvel équilibre entre les champs couverts par la loi et les domaines traités par la négociation dans un cadre contractuel, et pour Jean-Philippe Quattrocchi, directeur général de l’Upe 13, d’évoquer les réformes sur la flexisécurité et l’allègement du coût du travail.
Deux spécialistes incontournables de la négociation, Elisabeth Tomé-Gerheinrichs, directrice générale adjointe en charge des politiques sociales au Medef, et Hubert Mongon, président de la commission « relation du travail-emploi » au Medef et délégué général de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), ont abordé une thématiques plus que jamais fondamentale : la nouvelle donne du dialogue social dans un contexte post-covid, puis livré les positions du Medef sur les grandes questions sociales. Et conclure, sur la construction d’une Europe de plus en plus sociale avec des défis communs renforcés par la pandémie de Covid-19 et par la crise ukrainienne.
« Nous allons devoir nous appuyer sur les textes qui vont être publiés après les législatives pour nous permettre d’éviter tous les écueils dans lesquels on pourrait régulièrement tomber, compte tenu de la difficulté de l'exercice et de la complexité de notre législation française », précise Bruno Pavie.