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Culture d'entrepreneurs

Fabrice Blisson, passionné par l'humain

Facbrice Blisson, co-fondateur de I-Wantit - DR

Indiquer le métier de Fabrice Blisson est impossible. Ou plutôt si : il est multi-entrepreneur. Trois domaines de prédilection : immobilier, restauration et digital. Son moteur ? Les rencontres.

Avec Fabrice Blisson, on se sent inculte. Non pas sur les derniers livres ou films, mais sur sa culture des entrepreneurs : elle est immense. Les premiers qui l’ont inspiré sont deux promoteurs immobiliers rencontrés en 2008 : « Ils nous ont donné envie avec mon associé d’entreprendre ». Et de créer dans la foulée l’agence immobilière de prestige Stone Investment. Depuis, ils ont investi dans « une dizaine de sociétés » : restaurants, biscuits à message personnalisé, applications digitales (musique, assistant de recherche visuelle…) et même importation de Prosecco.

Celui qui se définit sur Linkedin comme « chasseur de talents » a besoin continuellement de nourrir son âme d’entrepreneur. Il affectionne les podcasts écoutés dans le train ou la nuit. Son favori est "Génération Do It Yourself". Des entrepreneurs y parlent de « leurs échecs, la manière dont ils ont rebondi, leur dépression, leur famille, leur board… » Tous l’inspire. Aussi bien Jean Todt, légende du sport automobile, que Maxime Buhler (Pokawa) qui a cofondé sa boîte à moins de 25 ans. Les jeunes « qui se lancent dans un truc un peu fou » le fascine. 

Le cofondateur de l’application i-wantit cite également Arthur Auboeuf (Time for the Planet), mais aussi les jeunes des quartiers de l’association "Les Déterminés". Là encore, il a investi, mais humainement, en accompagnant la première édition à Marseille dont Amel Khemissi (Callisis) passée dernièrement à "Qui veut être mon associé ?". Un programme M6 qui le séduit, explique-t-il tout en tenant un article découpé par sa mère dans le journal La Croix « Une autre économie est possible » avec Bastien Sibille (Les Licornes). 

La quête de sens l’interpelle. À l’approche de 40 ans, ce père de trois enfants aspire à passer plus de temps avec les siens et à écouter davantage ses limites. Pour y parvenir, celui qui fait l’analogie entre sport de haut niveau et entrepreneuriat s’inspire du quotidien des grands sportifs.

Marie Le Marois