Témoignage
« L’Upe 13 nous a aidé à surmonter nos difficultés »
Courrier Transport Mimetains, société de transport routier de marchandises basée à Vitrolles, doit son salut à l’Upe 13 qui lui a permis de traverser les difficultés liées à la crise sanitaire. Son président, Stéphane Bosi, témoigne.
« Sans l’Upe 13, CTM n’existerait plus ! Les services de l’Union pour les entreprises ont remué ciel et terre pour nous permettre d’obtenir un accord des banques sur un PGE pour surmonter nos difficultés », souligne Stéphane Bosi, adhérent depuis 2020 de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône. Fragilisée par la crise sanitaire, l’entreprise, adhérente de Vitropole Entreprendre, a quelque part suivi Anne Gelin qui travaillait au sein de l’association d’entreprise de cette zone d’activités pour rejoindre l’Upe 13: « Sa présence a contribué à resserrer les liens », admet Stéphane Bosi.
Le dirigeant se trouve à la tête d’une flotte de 80 tracteurs, d’une centaine de remorques et de 180 véhicules porteurs, de 3,5 à 19 tonnes qui sillonnent les grandes villes du sud de la France, de Montpellier à Monaco, jusque dans les Alpes et le Vaucluse.
« Le transport routier est le baromètre de l’économie. Nous avons été confrontés à une perte de 5,5 millions d’euros de chiffre d’affaires causée par la pénurie de conducteurs et par la baisse des volumes de marchandises à transporter. Nous nous sommes séparés de cent salariés. À la sortie du Covid, les jeunes notamment n’avaient plus envie de travailler », déplore-t-il. Le PGE a permis de contenir l’hémorragie.
Réputé pour son franc parler, ce transporteur est engagé au sein de TLF Méditerranée et de la FNTR, deux grandes associations professionnelles représentatives du transport routier de marchandises. Aujourd’hui, Stéphane Bosi engagé sur un autre combat relatif au foncier s’attache les conseils juridiques de l’Upe 13. CTM est née du rapprochement en 2004 de deux artisans transporteurs. Stéphane Bosi fondateur de la société de livraison Mimetains et Yves Repetto créateur de Courrier, désormais en retraite.
Nathalie Bureau du Colombier